SUR LA JETEE SANS SOUCIS
Bientôt cinq heures et demie,
Dans le port encore endormi,
Les mats claquent dans la nuit,
Quelques pêcheurs me sourient.
Ma femme et quelques amis, sur la jetée « Sans-soucis »,
Se soucient de moi.
Ma femme et quelques amis, sur la jetée « Sans-soucis »,
Ne comprennent-ils pas ?
Méthodiquement, je charge la cale,
Les provisions avant l’escale.
Je vérifie encore une fois
Ma boussole et mon compas.
Nul besoin de G.P.S,
Il me faudra beaucoup d'adresse.
Seul mon petit magnéto,
Et surtout pas de radio.
En suivant les étoiles,
Et ces feux de Bengale,
J'irai de l'autre coté,
De l'océan immaculé.
Bientôt huit heures et demie,
Tout semble près sans sursis.
Textes et musiques : igor stanislas